DALLAS, TEXAS - JULY 10: U.S. Vice President Kamala Harris speaks to members of the Alpha Kappa Alpha Sorority at the Kay Bailey Hutchison Convention Center on July 10, 2024 in Dallas, Texas. The Vice President spoke to approximately 20,000 members from her sorority in a continued effort to rally support ahead of the upcoming November Presidential election. (Photo by Brandon Bell/Getty Images)

Comment peut-on aujourd’hui éluder le choix entre défendre le droit à l’existence de l’État juif et soutenir ses assassins déterminés ? Un seul groupe tente de le faire : les Juifs libéraux américains.
J’ai récemment été invité à une présentation par des vétérans de l’IDF blessés à Gaza après le 7 octobre. L’organisateur, un ami qui enseignait à West Point, a amené plusieurs de ses cadets pour écouter les histoires trop sombres pour faire la une des journaux des soldats avec lesquels ils pourraient bientôt se battre. Il y avait d’autres invités : des Juifs plus âgés de Los Angeles, comme moi.
Lorsqu’on a demandé au public s’ils avaient des questions, il y avait peu plus à dire pour les vétérans ; ils ont combattu pour protéger leur pays de la sauvagerie, et ils ont été blessés. Les questions, de toute façon, venant de Juifs comme moi, étaient prévisiblement des déclarations. C’étaient des expressions d’indignation, suivies de suggestions : l’État d’Israël doit être aidé en ‘changeant le récit’, ce qui signifiait invariablement ‘changer l’esprit des autres’.
Je ne sais pas comment on change l’esprit des autres. Au cours de 50 ans d’écriture, j’ai régulièrement entendu que le cinéma et le théâtre devraient être enrôlés au service de bonnes œuvres ; mais personne n’a jamais changé d’avis à cause d’une pièce ou d’un film. Ce n’est pas ainsi qu’ils fonctionnent — ce sont des divertissements, avec aussi peu de capacité à modifier la pensée d’une personne qu’un repas. Exodus n’a pas réduit l’antisémitisme plus que les tacos ne clarifient la crise frontalière.
Tous les invités à la présentation étaient enragés par l’éruption de haine des Juifs américains et internationaux. La Cour mondiale, quoi que cela soit, a inculpé le Premier ministre israélien en tant que criminel de guerre ; notre président et notre vice-présidente l’ont insulté de manière ostensible lors de sa visite au Congrès ; l’administration retient la libération d’armes votées par le Congrès pour la défense israélienne en violation de la Constitution ; et ainsi de suite. Les Juifs offensés ont chacun proclamé ce qu’ils considéraient comme une solution, mais que j’ai compris comme des cris d’angoisse.
Les islamistes à domicile et à l’étranger diabolisent l’État juif depuis 1948 : pourquoi un groupe de Juifs septuagénaires à Hollywood conclurait-il qu’ils pourraient être vaincus par ‘changer le récit’ ? La réponse : ils ne conçoivent pas qu’ils pourraient être vaincus, ils veulent simplement la paix, qui, à leurs yeux, pourrait être atteinte, rationnellement, sans guerre, par un simple dialogue, comme si la sauvagerie meurtrière était le résultat d’un malentendu.
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